03 January 2013

nouvelle-zelande Kepler Track

Voilà, nous nous sommes enfin décidés à partir pour notre premier trek sur plusieurs jours. 4 exactement et 3 nuits. Jusqu'ici, nous nous étions bornés à faire des "one day walk" et ce depuis le début du voyage. C'est pas mal, on peut voir de belles choses, mais partir sur plusieurs jours, c'est une autre aventure. Ça veut dire, pas de repos le lendemain d'une longue journée de marche. Ça veut dire, partir en autonomie, donc prendre des sacs à dos remplis de vivres et de matériel de camping. Ça veut dire, pas de douche pendant 4 jours !

On a décidé de se faire ça à la cool et de faire le trek en 4 jours, 15km par jour. Soit grosso modo entre 4 et 5 heures de marche quotidiennes.

Le Kepler Track, il fait partie des grandes marches à faire en Nouvelle Zélande. Il se situe au sud-ouest de l'Île du Sud dans les Fiordlands, sans conteste la plus belle région du pays. L'idée ici est de pouvoir s'éloigner suffisamment à pied pour se retrouver éloignés de la civilisation (déjà pas bien présente dans ce coin de l'île) et marcher à flan de montagne pour contempler les belles vallées.

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Nous partirons du point d'entrée Kepler Track car park pour faire le chemin dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Une 60aine de km en tout ! La première nuit se fera au refuge Luxmore, tout en haut. A Iris Burn, nous camperons le lendemain et enfin, dernière nuit en refuge au bord du lac à Moturau.

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Niveau dénivelé, ça grimpe sévère le premier jour, surtout que nous avons les sacs à dos remplis. Le second jour est aussi rempli de grimpette et de descente en haut des montagnes. En revanche, les deux dernières journées se font à plat, dans la forêt la plupart du temps.

C'est parti !

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Au début, on est toujours contents

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On longe le lac

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Puis on monte dans la colline

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C'est vraiment très dur ... On monte, on monte. A chaque virage, on attend un peu de plat et non, ça monte encore ! Mais finalement, au bout de 4h30 de montée, on y arrive enfin. Le haut de la montagne et le refuge qui pointe son nez !

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Ouf, on souffle un peu

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Au moins, on ne nous a pas menti sur la marchandise. On a la chance d'avoir une météo splendide et la vue l'est tout autant.

Allez, encore un effort pour rejoindre le refuge.

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On choisit notre lit dans la "bunk room", on s'enregistre et on se repose en bouquinant. Il faut laisser le sang circuler un peu.

Après une bonne nuit de sommeil, on petit déjeune bien afin de commencer ce qui doit être la plus belle étape du trek. Mais la météo ne s'annonce pas bonne du tout. Nous partons sur les coups de 7h du matin car nous voulons éviter la pluie prévue pour l'après midi. Mais elle sera là dès le début de la matinée. Pire, c'est un vent de montagne assez violent qui nous accompagnera toute la journée.

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Habillés pour des conditions difficiles

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On quitte ce beau point de vue où la météo est encore clémente

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On voit que sur la vallée, le soleil transperce les nuages. Pas chez nous.

S'en suit une marche très difficile, surtout à cause du vent. On monte, on descend, on marche sur des crêtes, à flan de montagne. Le paysage est vraiment surnaturel.

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Un arc en ciel

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Petite pause dans un mini refuge. On en profite pour se restaurer, le temps est de plus en plus difficile dehors

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Au final, nous sommes assez déçu car nous profitons très peu du paysage. Le vent incroyablement fort et la pluie fine qui nous fouette le visage nous obligent à marcher avec notre capuche en regardant nos pieds. On doit parfois faire des pauses et se retenir aux rochers pour ne pas se faire emporter par le vent.

Puis vient la descente. Enfin la fin de l'enfer de la météo car sur ce versant et dans les sous bois, nous sommes protégés du vent et de la pluie. Mais physiquement, le plus dur commence pour moi. Ça descend raide et en continu. Les genoux en prennent pour leur grade avec le poids du sac et je n'en sortirai pas indemne. Je termine la journée avec une belle inflammation au genou droit.

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Étape terminée en 5h17

A vrai dire, cette journée a été épuisante, bien plus que la première alors que nous pensions que le pire était derrière nous. Nous sommes bien content d'arriver. Mais sur cette étape, nous n'avons pas réservé de place dans le refuge ($112 la nuit quand même ...) et nous allons planter la tente. Quelle idée ! Déjà, la tente est un peu mouillée car elle a pris l'eau sur la route. Mais surtout, nous faisons ici réelle connaissance avec les sandflies. Ce sont d'adorables petites mouches, qui nous accueillent par centaines voire par milliers et vous ronge la peau jusqu'au sang laissant des plaies irritantes au plus haut point.

Et comme nous n'avons pas payé pour la nuit dans le refuge, nous n'avons pas le droit d'y rester même pour la soirée ou pour cuisiner... On va donc au plus pressé pour le moment : sieste dans la tente !

Au réveil, on a bizarrement une patate assez étonnante. L'air frais et humide, ça ressource il faut croire. Du coup, pour se distraire on se fait ... une petite randonnée ! On marche un peu dans la forêt le long de la rivière pour rejoindre une jolie cascade. Sans sac à dos, c'est vraiment plus simple.

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Au retour, c'est intenable avec ces mouches de sable. On brave l'interdit et on se réfugie dans la hutte. On utilise même la cuisine. On est des fous !
On se couchera finalement bien rapidement. Au petit matin, on retrouve un petit cimetière de sandflies entre les parois de notre tente, mais aussi pas mal de bien vivantes. Je crois que nous n'avons jamais replié la tente aussi rapidement !

L'étape d'aujourd'hui monte très peu et ce devrait être facile. En plus, le beau temps semble de retour.

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Nous faisons enfin connaissances avec un kea. Les perroquets de Nouvelle Zélande. On les appelle les "clown de la forêt". Ils sont peu craintifs, curieux et assez drôles. Ils n'hésitent pas à vous suivre et ils peuvent parfois être encombrants. Cette fois-ci, nous ne serons pas importunés car cet oiseau est affairé à décortiquer un arbre mort. Mas nous aurons encore affaire à eux dans la suite de notre voyage.

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Un petit gué à traverser

Une partie du trail est fermé et cela nous oblige à faire un détour conséquent avec un dénivelé dont nous nous serions bien passés ! Mais les rangers ont de l'humour.

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Les Nazgul sont des spectres invisibles tirés de la trilogie de Tolkien, le Seigneur des Anneaux

Nous arrivons enfin au refuge pour notre dernière nuit. Et il était temps j'ai envie de dire. Mon genoux m'a fait beaucoup souffrir sur cette étape et je dois mon salut à un bâton de fortune ramassé au hasard dans la forêt !

Bien qu'infesté de sandflies, le refuge est placé en bord de lac dans un coin vraiment beau. Du groupe de départ du trek, nous sommes peu nombreux à nous arrêter ici finalement. Beaucoup on un peu allongé la première et la dernière étape d'environ une heure de marche et prennent un bus pour finir le trek. Ça économise une nuit en refuge et la dernière partie n'est pas forcément très intéressante.
Nous ne savions pas ... Mais après tout, on pourra dire qu'on a bouclé les 60km nous ! Mais je vous avoue que l'idée de prendre une douche chaude et un bon repas nous a traversé l'esprit si bien que nous avons largement songé à faire directement les 15 derniers km dans l'après midi. Mais avec mon genoux mal en point, ce n'est pas vraiment possible.

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Dernier jour et beau soleil. On part de bonne heure, la douche à venir nous motive fortement. Ce n'est pas une longue étape, un peu moins de 4h de marche qui nous attend, mais physiquement et psychologiquement, ce n'est pas facile.

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Petit message d'encouragement

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Et puis ça y est, la boucle est bouclée. Nos mines à comparer avec celles du départ :D

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Le récit du trek peut laisser penser que nous avons passé que des moments pénibles, mais nous avons tout de même beaucoup aimé cette marche. Nous sommes forcément déçus d'avoir raté la plus belle étape à cause de la météo. Mais le premier trek sur plusieurs jours, c'est quelque chose de spécial, qu'on n'oublie pas. Le faire en plus en Nouvelle Zélande, c'est encore plus fort.

Petite présentation d'un camping en Nouvelle Zélande, le matin du départ au trek :



Et petite vidéo du trek


Télécharger les photos

Spooooocky Jan. 3, 2013, 7:25 a.m.

[:bien]

julien Jan. 3, 2013, 8:56 a.m.

incroyable le contraste de la végétation selon les étapes

A&J Jan. 3, 2013, 10:09 a.m.

Jesteście dzielni!!!!!! Szkoda ,że powiało ,ale przygoda musi być :) Widoki cudne pomimo zachmurzenia rekompensują zmęczenie...chyba:)

mama&tata Jan. 3, 2013, 10:27 a.m.

Tak to jest z górami, są piękne ale pogoda w nich jest nieprzewidywalna o czym mieliście się okazję przekonać najważniejsze,że ten szlak pokonaliście mimo pewnych niedogodności i obiektywnych trudności.Chociaż słońca nie mieliście za dużo widoki bardzo malownicze, podkreślające zdolność natury do utrzymaniu harmonii i porządku, no tylko te muchy/świnie nie muchy/chociaż z drugiej strony wrażenia z podróży muszą mieć różne odcienie.Schroniska rzeczywiście wypas, oazy stworzone do wypoczynku i regeneracji po forsownym marszu na szlaku pewna logika w tworzeniu infrastruktury dla gości odwiedzających Nową Zelandię aby ich opinia przyciągnęła innych-wiadomo biznes!Mamy nadzieję,że po kontuzji Remiego już nie ma ani śladu bo nawet niewielki ból kolana potrafi nieżle uprzykrzyć życie szczególnie kiedy macie w planach sporo dreptania.Rzeczywiście miny na końcu szlaku macie "bohaterskie" no ale pogoda dała Wam w kość, jesteście bardzo dzielni i jak na ssaki bardziej morskie pokazaliście tamtejszym górom "figę".Ciekawe czy ten brazylijski piłkarz Kaka ma coś z wspólnego z Waszymi/t.j.nowozelandzkimi/Kakami a mówiąc poważnie fauny jest generalnie niewiele ale to co jest to zadziwia i ten humor Rangersów z Nazgulami-super.Piszcie co dalej bardzo czekamy na relacje i zdjęcia,ściskamy mocno w Nowym Roku i życzymy wszystkiego naj.. w dalszej podróży.

Papa Jan. 3, 2013, 1:09 p.m.

Chapeau bas !!! Super récit avec les vidéos. Bisoussssssssssss

maman ... ;o) Jan. 3, 2013, 1:20 p.m.

Je vous trouve très courageux ;o) p'tit M imi prends soin de ton genoux et prends le temps de voir un médecin si ça nécéssite ok ? tout ces paysages sont excellents ! bisou les mômes

poote Jan. 3, 2013, 2:29 p.m.

haha ! on ne peut pas tout le temps arpenter des plages de sable fin en plein soleil :) bisous mes warriors

Castor tillon Jan. 3, 2013, 2:45 p.m.

J'ai fait des randonnées de 200 km en trois ou quatre jours, et vous voir crapahuter, ça me réveille d'étranges douleurs dans les gambettes. Brr. Sans parler des chaussettes trempées le matin qu'on essaie vainement de faire sécher sur le sac à dos en marchant, de la pommade camphrée qu'on a oubliée dans l'excitation du départ, et de la grêle qui vous tacle le museau et le fait ressembler à un marbré vanille-fraise.

Philou Jan. 3, 2013, 4:29 p.m.

Une question car je n'ai peut-être pas lu le début de votre périple mais : qu'aviez-vous comme entrainement avant le départ ?

marta_n Jan. 3, 2013, 10:56 p.m.

szacunek:)60 km przy takiej różnicy w wysokości to nie lada wyczyn,pozdrawiam :*

François et Monique Jan. 4, 2013, 12:37 a.m.

Super super Quelle forme vous avez les petits Bravo

Asmaa et Franck Jan. 6, 2013, 11:17 a.m.

Que dire de plus que BRAVO.... Chapeau bas et dire que nous sommes tous bien tranquillement au chaud en train de siroter un bon verre pendant ce temps !!!! Continuez surtout on adore

Rémi Jan. 6, 2013, 10:17 p.m.

Merci pour tous vos messages ! @maman : médecin consulté. Ce n'est pas bien grave, juste une inflammation du tendon. @Castor tillon : Oui, figures-toi que j'ai pensé à tes "petites" randos à la campagnes justement quand on marchait. Incroyable le nombre de kilomètres que tu avalais en une journée ! @Philou : Pas d'entrainement particulier, juste un peu de course à pied, mais beaucoup de monde fait ce que nous faisons :)