Par pays

22 December 2012

Christchurch. "Best in travel 2013" selon le dernier Lonely Planet. Mouais ... Le coin est joli, bien plus que Vitrolle ou Roubaix, c'est sûr, mais les récents séismes ont laissé des plaies béantes en plein centre ville et la cité a bien du mal à s'en remettre.

C'est sous une météo exécrable que nous arrivons à Christchurch. Nous apprenons que le mauvais temps qui a commencé à Akaroa est en fait une tempête.
Mais nous avons le luxe de dormir dans une très belle et grande maison tout confort rien que pour nous deux en plein centre ville. La grand mère de notre amie Rose n'est pas chez elle pour le week-end et nous a laissé les clés sous le paillasson. Rien que ça ...

Et comme si ça ne suffisait pas, Graeme, le beau père de Rose tiens absolument à nous rencontrer pour nous faire visiter la ville et nous inviter à diner chez lui. Nous acceptons évidemment avec grande joie !


Vue la météo, ce sera un tour en voiture. Et ce qu'il y a à voir principalement à Christchurch, ce sont les cicatrices du gros séisme qui a eu lieu en février 2011 (6,3 sur l'échelle de Richter). Nous faisons un tour du coté de Lyttelton et de la plage de Sumner en périphérie de la ville.



Graeme nous fait ensuite visiter les ruines d'une sorte de monastère centenaire tout juste acheté plusieurs millions de dollars par un ami. Il n'en reste aujourd'hui plus rien. Ils comptent tout de même se servir des solides fondations pour reconstruire.






Le lendemain, l'île nous réserve un changement radical de temps comme elle en a le secret et c'est sous un beau soleil que nous rencontrons enfin Rose pour passer un peu de temps avec elle. Il est vraiment agréable de rencontrer un visage familier et de pouvoir causer un peu de nos vies avec d'autres personnes que des gens de passage.
Nous faisons un autre tour de la ville avec elle et son petit frère de 15 ans qui connait les lieux par cœur.






Et l'on fini par visiter enfin le centre ville ... Ou du moins ce qu'il en reste.









Imaginez à la place des ces bâtiments détruits et de ces grands terrains vagues, plusieurs immeubles, des gratte ciels même, une vie nocturne, des bars, des marchés, un centre ville bien vivant quoi. Il n'en reste plus rien du tout. La terre continue de trembler tous les jours (nous serons d'ailleurs réveillés par une secousse à 7h du matin), la ville ne peut donc commencer à reconstruire. Elle se contente de déblayer les lieux, laissant de grands trous et des parkings improvisés. Les travaux de reconstruction ne sont pas prévus avant 2020 ... Rose qui n'avait pas mis les pieds dans sa ville depuis plusieurs mois est encore plus sous le choc que nous. L'émotion est très forte et nous décidons de ne pas nous attarder plus que cela.



Nous découvrons les autres facettes de la ville, car Christchurch, ce n'est pas seulement une catastrophe naturelle ! C'est une ville à l'anglaise, bien bourgeoise. Nous visitons les superbes bâtiments des lycées qui se livrent des guerre de réputation. Même si eux non plus n'ont pas été épargnés par les secousses.




Le reste de notre séjour dans la ville n'a pas vraiment d'intérêt au sens "voyage". Nous en avons simplement profité pour couper un peu avec notre vie nomade en allant au restaurant et au théâtre avec Rose et sa famille. C'est bon de se sentir entourés et pouponnés quand on est loin des siens. Ça nous a vraiment donné un coup de boost et rechargé les batteries. Nous en avions un peu besoin. Merci Rose.


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