C'est non sans peine que nous parvenons enfin à quitter
Tahiti pour une autre île du Pacifique : Rapa Nui, plus connue en France sous le nom de l'Île de Pâques. Plus de 10h de retard sur notre vol, mais apparemment, c'est monnaie courante pour rejoindre cette petite île. A notre arrivée en soirée, c'est d'ailleurs ce qui nous marque le plus. L'Île de Pâque est vraiment minuscule !
Nous sommes très bien accueillis par Benjamin le proprio du
camping Tipanie Moana qui vient nous chercher en personne à l'aéroport ! Bon, le camping est à 5 minutes à pied mais quand même, c'est sympa. En fait, tout est à 5 minutes à pied lorsque vous êtes dans la ville où plutôt dans l'unique village, Hanga Roa. Notre première mission est de faire quelques courses pour grignoter car le Chili est très restrictif concernant l'entrée d'aliments sur son territoire. Nous arrivons donc les poches et l'estomac vide. Et nous rencontrons les mêmes soucis qu'à
Moorea mais en encore plus cher... Il est difficile de trouver ce qu'on veut dans les magasins. Allez, des pâtes, de la sauce tomate et ça fera l'affaire pour cette fois.
Il faut dire que nous sommes sur la terre la plus isolée du monde. Si l'on voulait s'échapper en barque,
Tahiti est à plus de 4000km. Les côtes du Chili sont à plus de 3600km.
Difficile de faire une introduction exhaustive sur l'Île de Pâques. Vous savez certainement qu'on l'a découverte abandonnée et remplie de ces célèbres statues de pierre, les Moai dont la construction s'est brutalement arrêtée. Plus aucun arbre sur place, peut être à cause de la déforestation massive pour la construction de Moai. D'autres théories avancent que les arbres auraient été tous utilisés pour la construction de canoës en vue de fuir l'île. On peut aussi imputer la disparition du peuple indigène aux guerres de clans et de terres ... Bref, le mystère qui entoure Rapa Nui rend cette île encore plus passionnante.
Nous arrivons sous le soleil et nous profitons du premier jour pour visiter un peu Hanga Roa et faire connaissance avec nos premiers Moai.
Les routes sont sommaires ici
On ne peut pas s'empêcher de faire une halte à ce joli petit restaurant de poisson en front de mer. Carpaccio de poisson au menu !
La côte volcanique est superbe. Les vagues qui viennent s'y fracasser son impressionnantes.
Où est Charlie
Il y a toujours de belles vagues ici
Ce qui fait de l'île le paradis des surfeurs
Petit lagon pour se baigner
Nos premiers Moai
Un autre lagon de baignade
Nous marchons ensuite vers Ahu Tahai, une sorte de grande place qui accueillait certainement des cérémonies dont on sait peu de choses. Nous savons juste que les
ahu sont des plate-formes sacrées en pierre qui faisaient certainement office de sépulture. Les Moai en sont les gardiens.
Ahu Vai Uri est une petite colonie de cinq Moai en état de restauration plus ou moins avancée. Ahu Ko Te Riku est le seul Moai de l'île restauré avec sa coiffe et ses yeux blancs en corail.
Comme nous l'avions fait en Nouvelle Zélande et à
Moorea, nous nous rendons le soir à un
spectacle polynésien. C'est toujours quelque chose d'impressionnant. Ça l'est d'autant à Rapa Nui car les danses sont beaucoup plus viriles et guerrières. Pour faire simple, c'est plus bourrin :D
Et les traditionnelles photos de fin de spectacle :D
Le lendemain, c'est le début de nos déboires météorologiques. Nous avons été très mal chanceux de ce coté là. En janvier nous sommes pourtant en plein été et il ne doit pas pleuvoir. Mais en huit jours sur l'île, nous avons eu six jours de pluie, ce qui est tout à fait anormal pour la saison.
Qu'importe, nous ne voulons pas rester sans rien faire, nous entamons la montée du volcan éteint, Rano Kau. Il s'agit d'un cratère à 410m d'altitude parfaitement rond qui abrite un lac couvert de roseaux. La paroi côté océan est en partie écroulée, ce qui rend l'effet encore plus impressionnant. Le village de pierre historique d'Orongo qui se situe tout en haut du cratère a été reconstitué et l'on peut le visiter pour un peu mieux comprendre le mode de vie de la population de l'époque.
C'est dans ce village qu'a été volé par les Anglais en 1869 le Moai qui trône fièrement encore au British Museum. Avec Paris d'ailleurs, Londres fait partie du cercle très restreint des villes qui possèdent un véritable Moai, hors de l'île.
On pense que les habitants de l'île ont peu à peu abandonné le mythe des Moai sans non plus le renier pour passer à celui de l'homme oiseau.
Une fois par an, les hommes les plus costauds du village se livraient à un concours pour désigner l'homme-oiseau de l'année. Il se faisait chouchouter toute l'année et gagnait aussi, tenez vous bien, quelques femmes mise à blanchir et à engraisser au fond de cavernes. Mais pour en arriver là, il fallait passer des épreuves qui n'ont rien de ce qu'on peut voir dans interville. Ça commence tout d'abord par dévaler la falaise complètement raide pour se jeter à la mer infestée de requins à cette époque. Plusieurs mourraient avant d'atteindre l'eau. Ensuite, il fallait rejoindre à la nage une toute petite île à un kilomètre et demi de là, capturer le premier œuf d'un sterne fuligineuse et de le ramener tout en haut au village sans le casser. Bien sur, on était pas certain de tomber sur des œufs direct en arrivant, il fallait patienter quelques jours et parfois quelques semaines sur cette étroite île de quelques mètres carrés. Dommage qu'ils ne pouvaient pas installer 25 caméras sur place en ce temps là :D
La vue sur Hanga Roa
Le cratère
La narratrice
L'île à rejoindre
Il s'agit de la plus excentrée
Les maisons de pierre du village
Il pleut mais il fait très chaud
Au bout, le village
On profite d'une éclaircie et d'un ciel dégagé en soirée pour retourner à Ahu Tahai et admirer le coucher de soleil avec deux Français du camping.
Cette belle soirée annonce une journée splendide pour le lendemain. La seule de la semaine selon la météo. On décide alors avec les deux autres Français, Marion et Rémi (un autre) de louer une voiture et de se faire le tour de l'île et de tout ce qu'il y a à voir. La suite au prochain épisode.
A - Camping 'Tipanie Moana' à Hanga Roa
désigner l'homme oiseau de l'année ... il faudrait soufler ça à koh lanta , pour épicer un chouïa la TV française ! ^-^ Si vous me ramenez un Moai je vous fais un joli porte clefs ... vous ne chercherez plus les clefs du scoot ! bisouillages frisquets de nous .
Super cette île! On devrait tous avoir un Moai dans son jardin! Bises
[:bien]
Y'a rien à bouffer mais y'a des despés, vous n'êtes pas perdus !! bisous
Hé ben! ... C'est tellement loin que rares sont les privilégiés à goûter les charmes de cette île étonnante. La chance!!
Ciekawe jaką techniką wykonano tych kamiennych gentlemanów mając na uwadze czas ,w którym ich wykuto i postawiono na sztorc.Elektryczności nie było ani stalowych narzędzi specjalnej twardości ,zatem należy podziwiać to dzieło z dzisiejszej perspektywy jako rodzaj geniuszu ludzkiego tworzącego coś z niczego i to w dodatku nie wiadomo czym.Fajna ta wyspa i całkiem przyjemnie się na nie pewnie mieszka tylko ta odległość do najbliższych lądów trochę porażająca, chociaż z drugiej strony ,ilu gości człowiek by uniknął szczególnie tych nie do końca oczekiwanych.Miło by było zostać tym latającym królem choćby ze względu na przywileje i przyjemności będące w jego posiadaniu, jednakowoż te tuczone laski w jaskiniach to niekoniecznie/ludzie to mają skłonność do wymyślania bóstw jakby mało mieli problemów/ no i te wyścigi wśród rekinów po jedno jajko jakiegoś ptaszydła całkiem bez sensu!Życie na Wyspie toczy się beztrosko chociaż przytoczone przez Ciebie fakty z okrutnej dla tubylców przeszłości świadczą ile krwi ludzkiej potrafiono przetoczyć i ile cierpienia człowiek człowiekowi zadaje mając przewagę w postaci siły i broni.Ciekawe, że to zawsze narody o wyższym stopniu rozwoju cywilizacyjnego potrafiły okrutnie rozprawiać się z mniej rozwiniętymi społecznościami po to,żeby się wzbogacić i wyzyskiwać je jako niewolników do pracy a jednocześnie głosić szczytne hasła na różne tematy.Ot ludzka hipokryzja.No ale nic to przeszłość ,która miejmy nadzieję odeszła bezpowrotnie i cieszmy się Waszą podróżą,która zaciska coraz bardziej okrągłą pętlę bo to półmetek trasy i chociaż jeszcze Wam dużo zostało to jednak już z "górki".Piszcie i fotografujcie co dalej ku naszej uciesze.Buziaki!
[:fegafobobos:2]]